Le développement touristique nuit-il à l’accès au logement ?
Le tourisme a généré un chiffre d’affaires de 7,7 milliards d’euros et représentait 63.000 emplois en 2023 en Wallonie, selon les derniers chiffres disponibles.
Cet attrait pour la région n’est pas neuf et attire de plus en plus de touristes dans les 5 provinces du sud du pays et notamment dans la province du Luxembourg qui regorge d’activités attractives.
Bien que le tourisme permette de développer économiquement certaines zones rurales, nous remarquons que depuis des années la cohabitation des logements touristiques et des logements comme résidence principale est problématique. Si nous prenons l’exemple de Durbuy (1ère
destination touristique en Wallonie), la « plus petite ville du monde » compte 11.458 habitants pour 7.279 lits recensé sur Airbnb uniquement. Ceci représente plus d’un lit sur deux dédiés aux populations de passage.
Cette réalité a des conséquences sur certaines entités : difficulté d’accéder au logement, isolement des populations à faible revenu, inflation du prix des services et des loisirs, conséquences sur la dynamique locale, …
Quelle est l’importance de l’habitat touristique en Wallonie ? Et dans la province du Luxembourg ? Comment favoriser la cohabitation des logements touristiques avec des résidences principales ? Quelles solutions disposent les communes pour préserver leur parc locatif et de vente ?
Pour introduire le sujet, nous recevrons Simon Verelst, chercheur au CPDT (conférence permanente du développement territorial), personne de terrain et Charlotte Goffin, responsable de la campagne « Vacances pour toi et toit pour moi » du Miroir Vagabond.
Cette réunion se déroulera le 15 décembre à 19h30 dans le local de la CSC d’Arlon, Rue Pietro Ferrero 1 à 6700 Arlon.
Ouvert à tous, entrée gratuite. Contact : Ph. Jungers 063/218733 ou p.jungers@mocluxembourg.be